Offre de soins
Dr Le Falher 2
Le Dr Georges Le Falher est médecin interniste infectiologue au Centre Hospitalier de Béziers depuis décembre 2009.

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C’est à Clermont-Ferrand qu’il a suivi ses études de médecine et à Montpellier ses années d’internat. Chef de clinique dans le service d’infectiologie du CHU de Montpellier, c’est là que le Dr Oziol l’a recruté pour un poste dans cette même spécialité au Centre Hospitalier de Béziers.

  • Quels sont les arguments qui vous ont poussé vers cette spécialité ?

« Lorsque j’ai dû m’orienter à l’issue du concours de Médecine, je voulais vraiment avoir une vision généraliste de l’humain. La médecine interne m’a paru la spécialité la plus appropriée dans le domaine hospitalier, qui lui permet le travail en équipe. Ensuite, mon goût pour les voyages m’a conduit vers les maladies infectieuses et tropicales. Prendre en charge des pathologies d’ailleurs, c’est toujours exotique !

  • Quelles sont vos activités au Centre Hospitalier de Béziers ?

Je travaille dans le service de médecine interne, et par l'infectiologie, j'ai plusieurs activités :

  • Je suis référent anti-infectieux avec le Dr Casanova et le Dr Oziol pour l’ensemble de l’établissement mais aussi pour les médecins de ville qui nous appellent très souvent. Ce rôle de référent nous amène aussi à prôner la bonne parole autour de l’utilisation des antibiotiques de façon plus institutionnelle : nous avons d’ailleurs édité un guide des bonnes prescriptions d’antibiotiques dans le cadre du COMEDIMS, avec l’équipe d’hygiène et les pharmaciens de l’hôpital.
  • Je donne aussi des formations auprès des nouveaux internes, et des élèves infirmiers à l’Institut de Formation aux Métiers de la Santé de Béziers. 
  • Je consulte en tant qu’infectiologue à l’hôpital, mais aussi à l’Unité sanitaire de la prison de Béziers, que ce soit en présentiel ou en téléconsultation, et parfois au Centre Gratuit d’Information, de Dépistage et de Diagnostic en remplacement du Dr Montpeyroux.

Les principales infections que nous soignons sont le VIH, la tuberculose, les infections ostéo-articulaires sur les prothèses de hanche ou de genou, des sujets âgés le plus souvent, que nous traitons avec les chirurgiens orthopédistes en Comité des Infections Articulaires et Osseuses, et actuellement bien sûr, le COVID.

  • Quel a été votre ressenti lors de cette année si particulière ?

Je l’ai vécu au mieux malgré tout. J'ai beaucoup apprécié le travail en équipe avec mes collègues bien sûr, mais aussi avec la direction. La deuxième vague a été plus intense mais le partenariat effectué avec les cliniques Champeau et St Privat nous a heureusement soulagé.

Sur le plan intellectuel, c’était intéressant car il est rare que nous ayons affaire à une nouvelle maladie. Nous connaissions certains coronavirus mais pas celui-ci. Là, nous avons découvert ensemble des nouveaux symptômes, des nouvelles indications à d'anciens traitements. La polémique autour de l’hydroxy-chloroquine a posé le problème de la parole scientifique. La situation montre comment les gens s’adaptent à l’incertitude. Et là, je pense que l’on est sûr de rien, qu’il faut rester modeste et continuer à chercher.

Concernant le vaccin, je reste positif et je serai attentif aux résultats scientifiques apportés.

  • Votre métier en une phrase ?

J’exerce mon métier avec une vue d’ensemble de mon patient, de son corps entier d’abord, mais aussi avec son contexte psychologique, social, son environnement. Dans ce sens, je me méfie de l’hyperspécialité.