La kinésithérapie à l’hôpital

Les kinésithérapeutes hospitaliers effectuent une prise en charge précoce des patients : en effet, le patient est vu très en amont : par exemple, après un AVC, le kiné voit une première fois le patient dans les 24 heures qui suivent l’accident. Après une opération de prothèse de la hanche, le patient sera vu, dès le lendemain, en rééducation avec un kinésithérapeute de l’hôpital.

Dans le cadre de toutes les prises en charge, le kinésithérapeute devra également avoir pour objectif de lutter contre l’iatrogénie liée à l’hospitalisation telle que le syndrome d’immobilisation et le risque de développer des incapacités fonctionnelles notamment en gériatrie.

Le kinésithérapeute travaille en équipe pluridisciplinaire : il collabore avec les médecins, les ergothérapeutes, les infirmiers et  les aides-soignants, les orthophonistes, les psychologues, les assistantes sociales… et ce dans tous les secteurs de l’hôpital.

Le kinésithérapeute dispose d’un plateau technique

L’ergothérapie

L’ergothérapie est utilisée en milieu hospitalier pour aider les patients qui viennent de subir une intervention chirurgicale à apprendre à reprendre leurs habitudes normales avant de quitter l’hôpital.

Ce type de service de santé vise à rendre les individus plus indépendants et diffère de la thérapie physique, qui se concentre plutôt sur l’amélioration de la flexibilité, de l’endurance et de l’équilibre d’une personne. Les thérapeutes dans ce domaine ont la responsabilité d’enseigner aux soignants comment gérer diverses situations de la vie quotidienne pour assurer également la sécurité de leurs patients.

Il n’y a pas de consultations externes des kinésithérapeutes hospitaliers, ils interviennent sur demande médicale interne.